Début janvier, Yoram et moi allions visiter Tulip winery, vers Haifa. Nous avons rencontré Lotan, l’une des propriétaires du vignoble. Lotan prit le temps d’une dégustation, mais nous expliqua leur inquiétude quant à l’avenir de leur récolte. Nous disant que le millésime 2024 serait très probablement inexistant…
Les vignerons de Tulip winery (Lotan 1ére en partant de la droite)
En effet, leur vignoble, situé essentiellement dans le nord d’Israël, à la frontière libanaise, est inaccessible pour leurs équipes actuellement. L’armée interdisant l’accès à ces zones dangereuses pour les civils.
Mais la vigne nécessite un soin particulier, chaque étape du travail, chaque mois, entre palissage et taillage avant le printemps, des actions obligatoires pour une récolte de qualité.
Outre la crainte d’un conflit élargi entre Israël et le Hezbollah libanais ne mette sa récolte en péril, il y aussi une pénurie de main-d’œuvre, entre travailleurs agricoles étrangers ayant fui le pays, et travailleurs agricoles Israeliens appelés dans l’armée en tant que réservistes, mais surtout, une baisse de la demande et des commandes, de nombreux pays ayant réduit leurs commandes de vins Israeliens.
Migal, un institut de recherche israélien, a publié en novembre une enquête menée auprès de 389 agriculteurs, dont 76% prévoyaient une « baisse moyenne de 35% de la production et des revenus ».
Alors, si vous aussi, vous souhaitez soutenir Israël, son agriculture, sa viticulture, CONSOMMEZ LES VINS ISRAELIENS ! N’HÉSITEZ PAS À LA METTRE SUR VOS TABLES !
Le Chabbat approche, et avec lui, l’odeur délicieuse des plats mijotés et le scintillement des bougies. Mais avant de savourer ces plaisirs, il est un rituel essentiel qui donne le coup d’envoi à ce jour sacré : le Kiddouch.
Le Talmud nous dit qu’à Pourim, il est obligatoire de « boire jusqu’à ne plus distinguer entre Haman et Mardochée ». Cette phrase énigmatique a donné lieu à de nombreuses interprétations. Certains la prennent au pied de la lettre et recommandent de s’enivrer jusqu’à perdre la raison. D’autres, plus prudents, y voient une invitation à se réjouir et à célébrer la fête avec modération.
Imaginez… Au cœur d’Yavné, ville israélienne en pleine expansion, se cache un trésor oublié : une immense usine à vin datant de l’époque byzantine. Déterrée par des archéologues au cours des deux dernières années, cette installation révèle une production vinicole d’une ampleur exceptionnelle pour l’époque.
On vous met d’accord sur un point…Que boire avec ces 2 plats que l’on retrouve souvent sur vos tables de Shabat ?
