On a tous déjà entendu ce mot….mais impossible de se souvenir de sa définition…Alors on vous dit tout…
La chemitta, shemitah ou shmita est une année sabbatique définie par la Torah pour l’agriculture : en effet, tous les sept ans, les agriculteurs juifs doivent observer une année de jachère.
Et qu’est-ce que la jachère ? C’est un temps pendant lequel les terres doivent se reposer comme les humains doivent le faire le septième jour (le Shabbat)de la semaine ainsi que l’indique Dieu à Moïse : « Mais la septième année sera un shabbat, un temps de repos pour la terre, un shabbat en l’honneur de l’Éternel : « Tu n’ensemenceras point ton champ, et tu ne tailleras point ta vigne »
En Israël, on considère que seules les terres détenues par des propriétaires juifs sont concernées par la jachère. Il est donc permis aux propriétaires juifs de revendre leurs terres à des acheteurs, le plus souvent arabes avant l’année de Schmita, les utiliser en location, puis les racheter après cette année de repos. Ce qui est couramment pratiqué et convient aux deux parties
Cependant, cette pratique n’est pas approuvée par tous, et certains rabbins considèrent cela comme une mauvaise interprétation de la Torah.
On notera que dans le calendrier hébraïque, les années récentes de Schmita sont : 5761 (2000–2001) ; 5768 (2007–2008) ; 5775 (2014–2015) ; 5782 (2021–2022). Nous avons débuté un nouveau cycle…
Le Chabbat approche, et avec lui, l’odeur délicieuse des plats mijotés et le scintillement des bougies. Mais avant de savourer ces plaisirs, il est un rituel essentiel qui donne le coup d’envoi à ce jour sacré : le Kiddouch.
Le Talmud nous dit qu’à Pourim, il est obligatoire de « boire jusqu’à ne plus distinguer entre Haman et Mardochée ». Cette phrase énigmatique a donné lieu à de nombreuses interprétations. Certains la prennent au pied de la lettre et recommandent de s’enivrer jusqu’à perdre la raison. D’autres, plus prudents, y voient une invitation à se réjouir et à célébrer la fête avec modération.
Imaginez… Au cœur d’Yavné, ville israélienne en pleine expansion, se cache un trésor oublié : une immense usine à vin datant de l’époque byzantine. Déterrée par des archéologues au cours des deux dernières années, cette installation révèle une production vinicole d’une ampleur exceptionnelle pour l’époque.
Début janvier, Yoram et moi allions visiter Tulip winery, vers Haifa. Nous avons rencontré Lotan, l’une des propriétaires du vignoble.
Lotan prit le temps d’une dégustation, mais nous expliqua leur inquiétude quant à l’avenir de leur récolte. Nous disant que le millésime 2024 serait très probablement inexistant…
