Imaginez… Au cœur d’Yavné, ville israélienne en pleine expansion, se cache un trésor oublié : une immense usine à vin datant de l’époque byzantine. Déterrée par des archéologues au cours des deux dernières années, cette installation révèle une production vinicole d’une ampleur exceptionnelle pour l’époque.
Oubliez les vignobles bucoliques, ici, c’est une véritable chaîne de production qui s’est étalée sur plus de 2 000 mètres carrés. Cinq pressoirs géants, où les raisins étaient foulés au pied, côtoyaient deux vastes cuves octogonales pour recueillir le précieux moût. Des fours à poterie produisaient les jarres de Gaza, ces amphores allongées où le vin vieillissait avant d’être commercialisé.
Deux millions de litres par an !
La capacité de production de cette usine est stupéfiante : on estime qu’elle pouvait atteindre deux millions de litres de vin par an. Un chiffre qui donne le vertige et qui témoigne de l’importance de l’industrie viticole dans la région à cette époque.
Un voyage dans le temps
Mais les surprises ne s’arrêtent pas là. Les fouilles ont également mis au jour des pressoirs à vin encore plus anciens, datant de 2 300 ans, époque où l’empire perse achéménide dominait le Moyen-Orient. Cette découverte extraordinaire prouve l’existence d’une tradition viticole locale qui s’étend sur plusieurs siècles.
Un héritage précieux à préserver
Le complexe de Yavné n’est pas qu’un simple site archéologique. C’est une véritable fenêtre sur le passé, un voyage fascinant dans l’histoire de la viticulture et du commerce en Méditerranée.
Conscient de l’importance de ce trésor, les autorités israéliennes ont décidé de le préserver et de l’ouvrir au public. Le site sera intégré à un futur parc archéologique, permettant aux visiteurs de se plonger dans l’atmosphère vibrante de cette époque et de découvrir les secrets de cette incroyable usine à vin.
Alors, prêts à remonter le temps et à goûter à l’histoire ?
Le Chabbat approche, et avec lui, l’odeur délicieuse des plats mijotés et le scintillement des bougies. Mais avant de savourer ces plaisirs, il est un rituel essentiel qui donne le coup d’envoi à ce jour sacré : le Kiddouch.
Le Talmud nous dit qu’à Pourim, il est obligatoire de « boire jusqu’à ne plus distinguer entre Haman et Mardochée ». Cette phrase énigmatique a donné lieu à de nombreuses interprétations. Certains la prennent au pied de la lettre et recommandent de s’enivrer jusqu’à perdre la raison. D’autres, plus prudents, y voient une invitation à se réjouir et à célébrer la fête avec modération.
Début janvier, Yoram et moi allions visiter Tulip winery, vers Haifa. Nous avons rencontré Lotan, l’une des propriétaires du vignoble.
Lotan prit le temps d’une dégustation, mais nous expliqua leur inquiétude quant à l’avenir de leur récolte. Nous disant que le millésime 2024 serait très probablement inexistant…
On vous met d’accord sur un point…Que boire avec ces 2 plats que l’on retrouve souvent sur vos tables de Shabat ?
