Imaginez une scène hallucinante : quatre hommes d’affaires français, au sommet du plateau du Golan, au nord d’Israël, en train de danser. Imaginez-les heureux d’avoir réalisé leur rêve personnel, d’avoir contribué au rêve sioniste.
L’histoire que nous voulons vous raconter est celle d’une rencontre entre deux mondes : le monde des affaires et celui d’un agriculteur passionné. L’histoire d’un attachement à une terre, à un terroir, à des vignes et des oliviers.
C’est l’histoire d’un rêve devenu réalité. L’histoire d’une réalité que nous voulons partager… Avec vous.
Claude Seror, Michael Golan, Jean David Bénichou et Jacques Nataf constituent la parfaite symbiose entre un idéalisme ardent et un pragmatisme sans faille. Leur rencontre avec Youval Matsliah, homme de terroir installé dans le mochav d’Avnei Eitan, sur le plateau du Golan, va aboutir à la création du Domaine Seror.
Rien ne préparait les quatre amis à cette aventure, mais il a suffi d’une étincelle pour qu’ils s’y plongent avec passion. Cette étincelle s’allume lorsque Youval partage avec eux sa passion pour la culture du vin et de l’olive. Et lorsqu’il les invite à lui rendre visite dans son mochav, ils n’hésitent pas une seconde. Ils sentent que l’art et l’expertise de cette homme de la terre qu’est Youval est susceptible de créer quelque chose de beau, de grand, de vrai.
C’est à Avnei Eitan que se dessinent les grandes lignes de leur projet : créer des produits de terroir authentiques selon les règles de l’art pour les faire partager dans l’intimité d’une communauté exclusive : celle du domaine Seror.
Le Chabbat approche, et avec lui, l’odeur délicieuse des plats mijotés et le scintillement des bougies. Mais avant de savourer ces plaisirs, il est un rituel essentiel qui donne le coup d’envoi à ce jour sacré : le Kiddouch.
Le Talmud nous dit qu’à Pourim, il est obligatoire de « boire jusqu’à ne plus distinguer entre Haman et Mardochée ». Cette phrase énigmatique a donné lieu à de nombreuses interprétations. Certains la prennent au pied de la lettre et recommandent de s’enivrer jusqu’à perdre la raison. D’autres, plus prudents, y voient une invitation à se réjouir et à célébrer la fête avec modération.
Imaginez… Au cœur d’Yavné, ville israélienne en pleine expansion, se cache un trésor oublié : une immense usine à vin datant de l’époque byzantine. Déterrée par des archéologues au cours des deux dernières années, cette installation révèle une production vinicole d’une ampleur exceptionnelle pour l’époque.
Début janvier, Yoram et moi allions visiter Tulip winery, vers Haifa. Nous avons rencontré Lotan, l’une des propriétaires du vignoble.
Lotan prit le temps d’une dégustation, mais nous expliqua leur inquiétude quant à l’avenir de leur récolte. Nous disant que le millésime 2024 serait très probablement inexistant…
