La culture de la vigne en Israël remonte à l’Antiquité, faisant de ce pays un acteur majeur de l’histoire viticole mondiale. La vigne a prospéré dans les régions du Levant bien avant l’ère chrétienne, et l’histoire de la viticulture israélienne est riche et fascinante. Découvrons les racines profondes de la culture de la vigne en Israël, les moments marquants de son histoire et son rôle actuel dans l’industrie viticole mondiale.
Les premières preuves de la culture de la vigne en Israël remontent à plus de 3 000 ans. Les vins étaient déjà appréciés à l’époque biblique, en effet, de nombreuses références à la vigne et au vin se trouvent dans les textes. Il y est très souvent mentionné que la vigne est un symbole de bénédiction divine et de prospérité.
Les premiers vignobles se trouvaient principalement dans les régions montagneuses du pays, où le climat était propice à la culture de la vigne. Les cépages locaux, tels que le Carignan et le Sémillon, étaient largement cultivés et utilisés pour produire des vins destinés à la consommation locale.
L’occupation romaine d’Israël a marqué une période importante dans l’histoire de la viticulture. Les Romains ont favorisé le développement de la viticulture en introduisant de nouveaux cépages, des techniques de vinification avancées et en améliorant les infrastructures de transport du vin. Les vins israéliens de l’époque étaient exportés vers Rome et d’autres régions de l’Empire romain.
La renaissance de la viticulture en Israël a débuté au XIXe siècle, lorsque les pionniers juifs ont commencé à planter des vignes dans le pays, notamment dans des régions telles que Rishon LeZion et Zichron Yaakov. L’un des plus célèbres de l’époque, le Baron Edmond de Rothschild, a contribué de manière significative au développement de l’industrie viticole en fournissant des fonds et des expertises, notamment dans la production des bouteilles en verre, destinées au vin.
Cependant, l’histoire moderne de la viticulture en Israël a vraiment décollé après la fondation de l’État d’Israël en 1948. Les domaines viticoles modernes ont été créés, et des cépages internationaux, tels que le Cabernet Sauvignon et le Merlot, ont été introduits. Les vins israéliens ont gagné en réputation et en reconnaissance à l’échelle internationale, remportant des médailles dans des concours de dégustation de vin du monde entier.
Après cette période, la viticulture en Israël a connu des périodes de déclin et d’instabilité. Les croisades, les conquêtes ottomanes et les réglementations sur l’alcool sous l’Empire ottoman ont eu un impact négatif sur la production de vin dans la région.
Aujourd’hui, Israël est devenu un acteur majeur de l’industrie viticole mondiale. Le pays compte des centaines de domaines viticoles, de petites exploitations familiales à de grandes entreprises. Les vins israéliens se déclinent dans une grande variété de styles, des vins rouges puissants aux vins blancs rafraîchissants, en passant par les vins rosés délicats.
Les régions viticoles clés en Israël comprennent la Galilée, les montagnes de Judée, la vallée de la Bekaa et le plateau du Golan. Chacune de ces régions apporte ses caractéristiques distinctives aux vins, en fonction du climat, du sol et de l’altitude.
L’histoire de la viticulture en Israël est une histoire riche et complexe, qui a survécu à travers les âges pour devenir l’une des industries vinicoles les plus dynamiques et les plus prometteuses au monde. L’héritage viticole d’Israël, ancré dans l’Antiquité, continue de prospérer aujourd’hui, produisant des vins de qualité appréciés tant localement qu’à l’international.
Le Chabbat approche, et avec lui, l’odeur délicieuse des plats mijotés et le scintillement des bougies. Mais avant de savourer ces plaisirs, il est un rituel essentiel qui donne le coup d’envoi à ce jour sacré : le Kiddouch.
Le Talmud nous dit qu’à Pourim, il est obligatoire de « boire jusqu’à ne plus distinguer entre Haman et Mardochée ». Cette phrase énigmatique a donné lieu à de nombreuses interprétations. Certains la prennent au pied de la lettre et recommandent de s’enivrer jusqu’à perdre la raison. D’autres, plus prudents, y voient une invitation à se réjouir et à célébrer la fête avec modération.
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Début janvier, Yoram et moi allions visiter Tulip winery, vers Haifa. Nous avons rencontré Lotan, l’une des propriétaires du vignoble.
Lotan prit le temps d’une dégustation, mais nous expliqua leur inquiétude quant à l’avenir de leur récolte. Nous disant que le millésime 2024 serait très probablement inexistant…
