Le Chabbat approche, et avec lui, l’odeur délicieuse des plats mijotés et le scintillement des bougies. Mais avant de savourer ces plaisirs, il est un rituel essentiel qui donne le coup d’envoi à ce jour sacré : le Kiddouch.
Un verre pour sanctifier le temps
Imaginez un verre de vin rougeoyant, symbole de joie et de vie. Sa surface reflète la lumière des bougies, créant une ambiance chaleureuse et paisible. Ce vin n’est pas ordinaire, il est l’objet d’une attention particulière. Le verre doit être rincé, rempli à ras bord, et tenu fermement dans la main droite.
Des mots pour sublimer l’instant
Debout, les yeux fermés, nous récitons la formule du Kiddouch. Les paroles s’envolent, emportant avec elles les soucis de la semaine. C’est une mélodie douce et vibrante qui sanctifie le temps, transformant un jour ordinaire en un havre de paix.
Un partage symbolique
Le verre se lève, et le vin coule dans nos gorges, symbole de l’abondance divine. Une gorgée suffit, juste assez pour savourer la saveur fruitée et épicée. Ensuite, c’est au tour des convives de goûter, partageant ce moment de communion et d’unité.
Le vin, un messager de joie
Le choix du vin n’est pas anodin. Sa couleur rouge évoque la vie et la royauté, tandis que son goût sucré symbolise la joie et le bonheur. Le vin est un messager, un pont entre le monde matériel et le monde spirituel.
Un rituel aux multiples significations
Le Kiddouch est bien plus qu’une simple bénédiction. C’est une invitation à la contemplation, à la gratitude et au repos. C’est un moment où l’on se déconnecte du tumulte de la vie quotidienne pour se reconnecter à l’essentiel.
Un héritage précieux
Le Kiddouch est une tradition millénaire qui se transmet de génération en génération. C’est un lien précieux qui nous relie à nos ancêtres et à notre héritage spirituel.
Alors, la prochaine fois que vous participerez à un Kiddouch, savourez chaque instant. Laissez-vous transporter par la magie de ce rituel et embrassez la joie et la paix du Chabbat.
Le Talmud nous dit qu’à Pourim, il est obligatoire de « boire jusqu’à ne plus distinguer entre Haman et Mardochée ». Cette phrase énigmatique a donné lieu à de nombreuses interprétations. Certains la prennent au pied de la lettre et recommandent de s’enivrer jusqu’à perdre la raison. D’autres, plus prudents, y voient une invitation à se réjouir et à célébrer la fête avec modération.
Imaginez… Au cœur d’Yavné, ville israélienne en pleine expansion, se cache un trésor oublié : une immense usine à vin datant de l’époque byzantine. Déterrée par des archéologues au cours des deux dernières années, cette installation révèle une production vinicole d’une ampleur exceptionnelle pour l’époque.
Début janvier, Yoram et moi allions visiter Tulip winery, vers Haifa. Nous avons rencontré Lotan, l’une des propriétaires du vignoble.
Lotan prit le temps d’une dégustation, mais nous expliqua leur inquiétude quant à l’avenir de leur récolte. Nous disant que le millésime 2024 serait très probablement inexistant…
On vous met d’accord sur un point…Que boire avec ces 2 plats que l’on retrouve souvent sur vos tables de Shabat ?
