Boire à Pourim : Faut-il vraiment s'enivrer ?
Le Talmud nous dit qu’à Pourim, il est obligatoire de « boire jusqu’à ne plus distinguer entre Haman et Mardochée ». Cette phrase énigmatique a donné lieu à de nombreuses interprétations. Certains la prennent au pied de la lettre et recommandent de s’enivrer jusqu’à perdre la raison. D’autres, plus prudents, y voient une invitation à se réjouir et à célébrer la fête avec modération.
L’ivresse à Pourim : une tradition aux multiples interprétations
Pourquoi boire à Pourim ?
Plusieurs raisons justifient la consommation de vin à Pourim :
- Commémorer les fêtes du passé: Le vin symbolise la joie et la liberté, deux éléments importants dans l’histoire du peuple juif.
- Créer de la camaraderie: Boire ensemble permet de briser la glace et de renforcer les liens entre les membres de la communauté.
- Surmonter les rancunes et les jalousies: L’ivresse peut aider à aplanir les différends et à créer un climat de pardon et de réconciliation.
- Souligner la délivrance miraculeuse: Boire à Pourim nous rappelle le miracle de la survie du peuple juif face à l’extermination planifiée par Haman.
- Vivre une joie extrême: La fête de Pourim est un moment de joie intense et l’ivresse peut contribuer à intensifier cette expérience.
Boire jusqu’à l’ivresse : une obligation ou une recommandation ?
Il est important de noter que l’obligation de boire à Pourim ne signifie pas nécessairement s’enivrer. De nombreux rabbins recommandent la modération et soulignent les dangers de l’ivresse.
L’importance de la modération
Boire excessivement peut mener à des comportements regrettables et dangereux. Il est important de ne pas se laisser emporter par l’ivresse et de garder le contrôle de ses actes.
Différentes interprétations de l’obligation de boire
Certains rabbins interprètent l’obligation de boire à Pourim comme une simple invitation à se réjouir et à célébrer la fête avec modération. Ils recommandent de boire suffisamment pour se sentir joyeux et festif, sans pour autant perdre la raison.
D’autres rabbins proposent des interprétations plus symboliques de l’obligation de boire. Ils affirment que l’ivresse à Pourim représente une métaphore de la transcendance de notre nature matérielle.
Boire à Pourim est une tradition aux multiples interprétations. Il est important de trouver un équilibre entre la joie et la responsabilité, et de célébrer la fête de manière à la fois festive et respectueuse.
Partager
D'autres articles
Le Kiddouch : Bien plus qu’une simple bénédiction, un voyage mystique
Le Chabbat approche, et avec lui, l’odeur délicieuse des plats mijotés et le scintillement des bougies. Mais avant de savourer ces plaisirs, il est un rituel essentiel qui donne le coup d’envoi à ce jour sacré : le Kiddouch.
Yavné : Découverte d’une incroyable usine à vin vieille de 1 500 ans
Imaginez… Au cœur d’Yavné, ville israélienne en pleine expansion, se cache un trésor oublié : une immense usine à vin datant de l’époque byzantine. Déterrée par des archéologues au cours des deux dernières années, cette installation révèle une production vinicole d’une ampleur exceptionnelle pour l’époque.
Les viticulteurs israéliens inquiets pour leur récolte…
Début janvier, Yoram et moi allions visiter Tulip winery, vers Haifa. Nous avons rencontré Lotan, l’une des propriétaires du vignoble.
Lotan prit le temps d’une dégustation, mais nous expliqua leur inquiétude quant à l’avenir de leur récolte. Nous disant que le millésime 2024 serait très probablement inexistant…
Plutôt Pkaila ou Dafina marocaine ? Notre cœur balance, le vôtre aussi ?
On vous met d’accord sur un point…Que boire avec ces 2 plats que l’on retrouve souvent sur vos tables de Shabat ?